Étude sur le yoga dans le cadre du syndrome métabolique

L'Université polytechnique de Hong Kong et l'Université chinoise de Hong Kong ont étudié les effets d'une année de yoga sur les facteurs de risque cardiovasculaire, notamment l'obésité, l'hypertension, la dyslipidémie et l'hyperglycémie chez des adultes d'âge au moins moyen atteints du syndrome métabolique (MetS). Pour ce faire, un échantillon de 182 adultes atteints de MetS a été réparti de manière aléatoire dans un groupe de yoga et un groupe de contrôle, selon les critères du National Cholesterol Education Program.

La pression artérielle systolique et diastolique, le tour de taille, la glycémie à jeun, la concentration de triglycérides et de cholestérol à lipoprotéines de haute densité ont été mesurés au début de l'étude, à mi-parcours et à la fin de l'étude. Après une année de thérapie par le yoga, les chercheurs ont constaté une réduction des composants associés au MetS.

Les résultats suggèrent une amélioration des facteurs de risque cardiovasculaire par le yoga sur les adultes atteints de MetS et plaident pour un rôle complémentaire du yoga dans le soin du MetS.